Le Pèlerin

Un peu d'ornitho en Valais

20 Avril 2010 , Rédigé par Le Pèlerin Publié dans #Observations ailleurs


Il y a une semaine, nous avons passé un week-end  dans les mayens de Conthey à la recherche de quelques spécialités locales. Malheureusement, la saison ne nous paraît pas très avancée et le retour de certains migrateurs se fait attendre. Mais quel plaisir d'entendre le chant mélancolique des Mésanges alpestres. Une ribambelle de Rougegorges se réserve un territoire à grand renfort de vocalises et un couple de Sittelles torchepot squatte le pommier. Un migrateur est quand même arrivé sur les lieux : le Torcol fourmilier.

 

 

 

 

A l'affût bien avant le lever du soleil, j'espère le passage d'un ou deux chevreuils. Ils ont leurs habitudes et fréquentent régulièrement un pré bien précis. En attendant,  je profite des 3 espèces de Grives tandis qu'un Rougequeue noir pour le moins culotté vient se poser un bref instant sur mon téléobjectif.

 

Photo de droite: Grive litorne

Grive litorne

 

 

Grive draine

Grive draine

 

Grive musicienne

Grive musicienne

 

 

Et bien sûr, c'est quand je m'y attends le moins que deux chevreuils surgissent de la lisière au galop et passent à quelques mètres sans s'arrêter, juste le temps de faire 2 photos. Bof! Pas terrible. Ce sera pour une prochaine fois.

Chevreuil

 Chevreuil1

 

 

De retour au mayen, je retrouve les mésanges noires, bleues, charbonnières et nonnettes inspectant les murs de la bâtisse à la recherche d'une anfractuosité pour une prochaine nidification.

Mais c'est sur le bouleau que certains oiseaux ont un comportement pour le moins inhabituel.
La Mésange nonnette vient se délecter de la sève qui suinte par endroits, imitant un papillon Morio pour lequel ce mode alimentaire est plus dans ses mœurs.

 

Mésange nonnette

Morio

 


La Mésange bleue fait de même, mais comme elle est plus coquette que la nonnette, elle s'est mise un peu de gel "L sève de l'Oréal" sur sa chevelure bleue.

 

Mésange bleue1

 

 

Sur le pommier, la sève non pas végétale mais plutôt animale, voir même bestiale agit sur le mâle de Sittelle torchepot. C'est le printemps.

 

 

 

Loge de Sittelle

Sittelle torchepot

 

 

 

Reste à savoir si le couple va utiliser la cavité dont l'entrée est maçonnée ou la loge voisine de 50 cm où un couple avait niché au printemps 2002 (photo ci-dessous).

 

 

sitelle-copie-1.jpg

 


En fin de journée, un lézard (des murailles ou vivipare?) timide au début, vient finalement s'allonger de tout son long pour profiter des derniers rayons de soleil avant que ce dernier ne disparaisse derrière la montagne. Au loin, retentira alors le chant de la Chouette de Tengmalm.

 

Lézard murailles

 

Lézard des murailles

 

 

Stéphane (toutes les photos sont de l'auteur)

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J
<br /> Je me demande bien s'il s'agit d'un lézard des murailles. La différence avec le lézard vivipare n'est pas des plus flagrante...<br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Les deux espèces se ressemblent fort, en effet. Selon Stéphane, un ou l'autre détail ferait pencher pour un lézard des murailles (écailles de la queue notamment), mais en même temps il semble un<br /> peu petit pour en être un... Bref, le mystère reste entier! Je vais corriger le texte en fonction de ce doute.<br /> <br /> <br /> <br />