Par monts et par vaux - Les Mayens de Conthey
La météo annonce une tempête de… ciel bleu pour les jours à venir. J'en profite pour effectuer divers travaux, comme "tourner" le jardin, planter les patates, fendre le bois et l'empiler dans le
"bûcher". Je peux ensuite prendre un peu de bon temps au mayen parental: observations et photos.
Ce matin, le chevreuil ne se montre qu'un trop bref instant, tout comme le renard qui ne fait que passer avant de rejoindre le couvert de la forêt.
Après une sieste, je remplace le téléobjectif par un 105mm pour une séance macro de fin d'après-midi. Les coquettes abeilles se poudrent de pollen et les bombyles imitent les hélicoptères
au-dessus de corolles accueillantes.
Le lendemain, au lieu de partir me balader dans les environs, je flâne aux alentours de mon "camp de base". J'en arrive à la conclusion que ce mayen n'est pas qu'une résidence d'été, mais aussi
un énorme nichoir. Dans les anfractuosités des murs de pierre nichent un couple de Mésanges bleues à l'ouest et un couple de Mésanges noires à l'est.
Côté sud, la Bergeronnette grise a élu domicile sous le toit. Sur la poutre faîtière à l'est, il ne reste plus qu'une Grive draine dans le nid, sa sœur vient de le quitter ce matin même et attend patiemment un ravitaillement des adultes.
Côté ouest encore, un couple de Rougequeues noirs élève une nichée probablement importante d'après la fréquence des nourrissages.
J'ai aussi la chance d'assister à un concours. Celui de la plus belle moustache du coteau. Dans la catégorie junior, le premier prix revient à la Mésange bleue.
Dans la catégorie élite, la Grive draine n'a laissé aucune chance à ses concurrents.
Et pour terminer, l'arbitre de la partie (l'oiseau en noir) a décidé d'octroyer un prix spécial coup de cœur.
Le lauréat est le Rougequeue noir pour sa moustache "fantaisie de la prairie".
Texte et photos: Stéphane Theytaz
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